dimanche 21 février 2021
Nos Mains (poème)
Parler du crépuscule
ne fendra pas l'aurore
Si ton silence habite
la paume de nos jours
il n'est que nos regards
pour lire le duo
Te savoir plein et calme
avançant ton chemin
vers la nudité plane
Osciller en mon âme
entre hier et demain
puis chasser chaque larme:
aujourd'hui sont nos mains
Erell Lenoac'h, 2021
vendredi 19 février 2021
dimanche 10 janvier 2021
Mazurka-valse d'Accordzéâm
Les danses tourbillonantes me saisissent au coeur de l'Être. Cette magnifique mazurka-valse m'accompagne en ce dimanche ensoleillé.
samedi 9 janvier 2021
Nos vies
Nos vies
sont celles qui ne diraient
rien du monde
qui fleureraient
les échappées
qui tourneraient
les renouées.
Aussi loin
que l'hiver attirera l'effroi
la gelée lancinante
palpitera en croix
Erell LeNoac'h
lundi 21 septembre 2020
Kate Young (violon et voix)
J'ai découvert Kate Young (alias Kate in the Kettle) il y a peu, et j'ai été immédiatement profondément touchée par son don. Kate Young a grandit à Edimbourg dans les milieux folks. Aujourd'hui, elle est pleinement reconnue comme une artiste innovante, combinant violon et chant.
Pour moi, son chant babillant si singulier est tel qu'il révèle à chacun la singularité de l'Existence.
dimanche 10 novembre 2019
Perler
Se disperser
en un million
de funambules
qui flotteraient
dans l'éther
inachevé.
La traversée serait moins rude
si l'on pouvait
regarder
où le ciel se noie
et l'aster
s'évapore...
Il faudrait clore
en bouche cousue
en mousse dévêtue
en larme éclose.
La beauté du monde
n'en finirait pas
de perler
en un somptueux accord.
Erell LeNoac'h, juin 2019
en un million
de funambules
qui flotteraient
dans l'éther
inachevé.
La traversée serait moins rude
si l'on pouvait
regarder
où le ciel se noie
et l'aster
s'évapore...
Il faudrait clore
en bouche cousue
en mousse dévêtue
en larme éclose.
La beauté du monde
n'en finirait pas
de perler
en un somptueux accord.
Erell LeNoac'h, juin 2019
samedi 8 juin 2019
Silence
Si l'or de ton silence
parsemait nos vies
resterait-il encore
flammèches en corolles
pour parcourir
nos corps?
De tes mains
je saurai l'embrase,
de ta peau
je saurai l'extase,
en une infinie
valse
élancée.
Erell LeNoac'h, avril 2019
Erell LeNoac'h, avril 2019
dimanche 26 mai 2019
Béjart - 1789 et nous
Étant adolescente, je me suis trouvée intensément bouleversée par ce ballet de Maurice Béjart, alors diffusé à la télévision nationale. Aujourd'hui, où mon désir d'art se déploie dans de multiples directions, je suis déçue de constater qu'il ne soit pas possible de le visionner en intégralité dans un enregistrement de qualité.
Ce passage, dansé par Serge Campardon, sur le mouvement Allegretto de la Symphonie n°7 de Beethoven, me touche plus particulièrement, il me paraît dire l'Existence au coeur de l'Humain.
Ce passage, dansé par Serge Campardon, sur le mouvement Allegretto de la Symphonie n°7 de Beethoven, me touche plus particulièrement, il me paraît dire l'Existence au coeur de l'Humain.
dimanche 19 mai 2019
Infinis
Si l'ombre de nos
murmures
s'efface
Entendrez-vous
le chant
qui déborde
mes lèvres brodées
en amor?
Lèverez-vous le ciel
de vos yeux fatigués
vers l'horizon
de nos trésors?
Je sais:
L'onde puissante
ne cessera
d'émettre
nos déroutants
accords.
Erell LeNoac'h, avril 2019
vendredi 10 mai 2019
Rien, en Poésie, ne s'achève. Tout est en route, à jamais.
En d'autres temps, d'autres termes, d'autres élans, la Poésie, comme l'amour, se réinvente par-delà toute prescription.
Ne sommes-nous pas, en premier lieu, des créatures éminemment poétiques?
Venues on ne sait d'où, tendues vers quelle extrémité? Pétries par le mystère d'un insaisissable destin? Situées sur un parcours qui ne cesse de déboucher sur l'imaginaire? Animées d'une existence qui nous maintient - comme l'arbre - entre terre et ciel, entre racines et créations, mémoires et fictions?
La Poésie demeurera éternellement présente, à l'écoute de l'incommensurable Vie.
Andrée Chédid, in Rythmes
En d'autres temps, d'autres termes, d'autres élans, la Poésie, comme l'amour, se réinvente par-delà toute prescription.
Ne sommes-nous pas, en premier lieu, des créatures éminemment poétiques?
Venues on ne sait d'où, tendues vers quelle extrémité? Pétries par le mystère d'un insaisissable destin? Situées sur un parcours qui ne cesse de déboucher sur l'imaginaire? Animées d'une existence qui nous maintient - comme l'arbre - entre terre et ciel, entre racines et créations, mémoires et fictions?
La Poésie demeurera éternellement présente, à l'écoute de l'incommensurable Vie.
Andrée Chédid, in Rythmes
mercredi 24 avril 2019
Le Grand Bal de l'Europe
J'ai eu le grand bonheur, il y a plus d'une décennie, de tourbillonner quelques étés sur les parquets du Grand Bal. N'ayant pu aller voir le film en salles, il me tarde de m'en procurer le dvd.
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